Here we are tonight at La Cigale for an acoustic concert by the group Amenra.
An evening that promises to be special with the privileged themes of the group.
The public enters the room, and sits on satiny red seats. The configuration of the hall looks like a theater rather than a concert hall.
The atmosphere is calm while waiting for the start of the show.
On stage, chairs are set up in a circle, with musical instruments and artists’ microphones.
A little smoke appears, the light goes down, and gradually the musicians of the band take their places. Colin H. van Eeckhout, the singer, stands a step back from the circle of musicians. For this acoustic concert he’s not turned away, like he usually does.
The first title sounds: « Aorte. Nous sommes du même sang« . In marked darkness, a background reveals a tree with large white and black branches, then birds.
The group continues with « Diaken« , with a shouted or appeased song, changes of tone for a funeral atmosphere, then « Razoreater« .
The titles follow one another for the pleasure of the public, who seem hypnotized by the group. Not a sound in the room, no applause between each song.
The dark decor transforms with white lights that form like a church. Or flashes pointing towards the singer and the musicians of the group to light them as if a beam came from the sky.
The group will have marked the audience with their style of cold severity.
Colin H. Van Eeckhout’s compositions have a side that is sometimes appeased and sometimes howled. I particularly remember « A Solitary Reign » which oscillates between sooty blackness and despair of a powerful and melancholy work.
Last three titles and the concert ends. The room remains in a leaden silence. A message appears on the screen behind the group: « La Tristesse durera toujours (Sadness Will Last Forever) ». Amenra says it all.
The band members get up and leave without a word, the lights go out on the stage.
The public applauds and the lights of La Cigale come back on. It’s time to leave the room.
It was a first time for me, the departure from the group without any salvation for the audience and the fans.
It gives a very different style, and I had a great time.
Amenra [Acoustic] en concert @Paris (18.09.2021) – La Cigale
PS: Considering the intense black and the low light of the scene, the photos are not necessarily perfect. It happens depending on the concert. Thank you for your understanding.
Setlist:
Aorte. nous sommes du même sang
Diaken
Razoreater
Plus près de toi
Song to the Siren (This Mortal Coil cover)
The Dying of Light
Wear My Crown
Roads (Portishead cover)
Voor immer
Kathleen (Townes Van Zandt cover)
De evenmens
A Solitary Reign
To Go On.: And Live With. Out
The Longest Night
Deemoed
A big thank you to Garmonbozia, Amenra and La Cigale, for a good evening.
En Français:
Nous voici ce soir à La Cigale pour un concert acoustique du groupe Amenra.
Une soirée qui s’annonce spéciale avec les thèmes privilégiés du groupe.
Le public entre dans la salle, et se place sur des sièges rouges satinés. La configuration de la salle fait penser à un théâtre plutôt qu’une salle de concert.
L’atmosphère est calme en attendant le début du show.
Sur scène, des chaises sont installées en rond, avec les instruments de musique et les micros des artistes.
Un peu de fumigène apparaît, la lumière se baisse, et petit à petit les musiciens du groupe prennent place. Colin H. van Eeckhout, le chanteur, se place un peu l’écart du cercle des musiciens. Pour ce concert acoustique il n’est pas de dos, contrairement à son habitude.
Le premier titre sonne : « Aorte. Nous sommes du même sang« . Dans une obscurité marquée, un fond fait apparaître un arbre aux grandes branches blanches et noires, puis des oiseaux.
Le groupe enchaîne avec « Diaken« , avec un chant hurlé ou apaisé, changements de ton pour une ambiance funèbre, puis « Razoreater« .
Les titres se succèdent pour le plaisir du public, qui semble hypnotisé par le groupe. Pas un bruit dans la salle, pas d’applaudissements entre chaque morceau.
Le décor sombre se transforme avec des lumières blanches qui forment comme une église. Ou des flashs pointant vers le chanteur et les musiciens du groupe pour les éclairer comme si un faisceau venait du ciel.
Le groupe aura marqué le public avec son style d’une froide sévérité.
Les compositions de Colin H. Van Eeckhout ont un coté tantôt apaisé tantôt hurlé. Je retiens particulièrement « A Solitary Reign » qui oscille entre noirceur charbonneuse et désespoir d’une œuvre puissante et mélancolique.
Trois derniers titres et le concert se termine. La salle reste dans un silence de plomb. Un message s’affiche sur l’écran derrière le groupe : « La Tristesse durera toujours (Sadness Will Last Forever) ». Tout est dit de la part d’Amenra.
Les membres du groupe se lèvent et partent sans un mot, les lumières s’éteignent sur la scène.
Le public applaudit et les lumières de La Cigale se rallument. Il est temps de quitter la salle.
C’était une première pour moi, un départ du groupe sans salut pour le public et les fans.
Ça donne un style bien différent, et j’ai passé un très bon moment.
Un grand merci à Garmonbozia, Amenra et La Cigale, pour cette bonne soirée.
Corrections: Lionel.T
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